Cette dernière est prévue le 9 novembre. De son côté, le plaignant dans l’affaire, dès son audition à la Gendarmerie, a avancé qu'il ne demande qu'une réparation civile, c’est-à-dire des dommages et intérêts à l'égard des personnes mises en cause, et ce, en compensation des parcelles de terrain incendiées. Notons que ces personnes ont entre 27 et 52 ans, femmes incluses, et exercent la profession de charbonniers.
Précisons également que la plainte a émané de l’un des propriétaires des terrains boisés consumés par le feu. Il serait détenteur d'une autorisation de coupe n° 0489/22-Medd/Sg/Dredd -Analamanga, délivrée par le chef cantonnement de l'environnement et des forêts à Manjakandriana, et en date du 11 août 2022. En revanche, un autre propriétaire n'est pas connu de domicile et n'a pas pu être entendu par les enquêteurs, du moins pour le moment.
Dans cette affaire, et si l’on se réfère aux textes en vigueur, la DREDD Analamanga se dit incompétente pour la traiter, pour la simple raison qu’il s'agit d'un terrain privé. Mais revenons aux faits proprement dits, en particulier sur les efforts de la Gendarmerie pour circonscrire les flammes lors de cet incendie. 25 gendarmes de la compagnie territoriale de l’Imerina centrale ont été mobilisés sur place. Avec l'aide des habitants des zones environnantes, le feu n’a été finalement fixé que vers 1h30 du matin le lendemain, soit après 4h30 d'intervention. Du coup, une enquête de flagrance a été ouverte. Bientôt, la balle est dans le camp de la Justice pour déterminer l’origine du feu, pour tenter de confirmer ou rejeter si elle était, soit intentionnelle, soit à cause du débordement de fours d'exploitation artisanale de charbon de bois, qui doivent normalement être surveillés et maîtrisés par leurs exploitants.
F.R.