Publié dans Politique

Incendie de forêt à Mandraka - 9 personnes bientôt devant la Justice

Publié le lundi, 24 octobre 2022

Vers 21h30 le19 octobre dernier, un incendie a éclaté, dévastant ainsi la forêt sise à environ 400m de l'axe RN2, à Betavolo, Fokontany de Mandraka, Commune rurale d’Ambatolaona, au PK 64. Environ 40 ha de forêts ont été consumés par le feu. Depuis, la Gendarmerie a recherché les auteurs du forfait et a finalement arrêté 9 personnes. Elles ont été déférées au Parquet, hier. Or, après le déferrement, toutes les personnes arrêtées ont bénéficié d'une liberté provisoire, en attendant la prochaine audience.

Cette dernière est prévue le 9 novembre. De son côté, le plaignant dans l’affaire, dès son audition à la Gendarmerie, a avancé qu'il ne demande qu'une réparation civile, c’est-à-dire des dommages et intérêts à l'égard des personnes mises en cause, et ce, en compensation des parcelles de terrain incendiées. Notons que ces personnes ont entre 27 et 52 ans, femmes incluses, et exercent la profession de charbonniers. 

Précisons également que la plainte a émané de l’un des propriétaires des terrains boisés consumés par le feu. Il serait détenteur d'une autorisation de coupe n° 0489/22-Medd/Sg/Dredd -Analamanga,  délivrée par le chef cantonnement de l'environnement et des forêts à Manjakandriana, et en date du 11 août 2022. En revanche, un autre propriétaire n'est pas connu de domicile et n'a pas pu être entendu par les enquêteurs, du moins pour le moment.

Dans cette affaire, et si l’on se réfère aux textes en vigueur, la DREDD Analamanga se dit incompétente pour la traiter, pour la simple raison qu’il s'agit d'un terrain privé. Mais revenons aux faits proprement dits, en particulier sur les efforts de la Gendarmerie pour circonscrire les flammes lors de cet incendie. 25 gendarmes de la compagnie territoriale de l’Imerina centrale ont été mobilisés sur place. Avec l'aide des habitants des zones environnantes, le feu n’a été finalement fixé que vers 1h30 du matin le lendemain, soit après 4h30 d'intervention. Du coup, une enquête de flagrance a été ouverte. Bientôt, la balle est dans le camp de la Justice pour déterminer l’origine du feu, pour tenter de confirmer ou rejeter si elle était, soit intentionnelle, soit à cause du débordement de fours d'exploitation artisanale de charbon de bois, qui doivent normalement être surveillés et maîtrisés par leurs exploitants.  

 

F.R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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